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Portrait présumé d’Henri de Boulainvilliers
Henri de Boulainvilliers, dont le portrait ci-contre est présumé être le sien, était un historien très informé. Né en 1658 à Saint-Saire, il meurt à Paris en 1722. Après une carrière militaire écourtée, il devint écrivain. Sa pensée politique fut reprise par d’illustres auteurs comme Montesquieu. Voici un homme à la curiosité très vaste, comme l’ont eue presque tous les d’astrologues présentés dans ce petit dictionnaire, car en effet l’astrologie est une structure universelle qui porte à s’intéresser à tout. Ils se mêla à la vie publique et en tant qu’historien s’intéressa à la noblesse française qu’il estimait descendre des Francs établis en France après la chute de l’Empire romain. Selon lui le régime féodal était le plus juste, car il formait une République fédérative aristocratique, mais l’abandon de la capacité de rendre la justice par les seigneurs avait créé une noblesse de robe qu’il voyait comme une « monstruosité ».
En astrologie, nous lui devons un Traité d’astrologie où il aborde les réceptions, la détermination d’une planète par ses dignités et faiblesses, et une Pratique abrégée des jugements astronomiques sur les nativités de 1717. Sachez que pour écrire ces oeuvres, le comte de Boulainvilliers avait compulsé plus de deux cent ouvrages. Ils circulèrent sous leur forme manuscrite et ne furent édités qu’au XXe siècle ! Ses ouvrages d’astrologie ont été interdits de publication de son vivant. Henri de Boulainvilliers étant très critique envers les institutions de son temps et la monarchie absolue, on a pu craindre que ses ouvrages d’astrologie ne diffusent sa subversion politique.